C’est un lundi 29 novembre 2021 très long. Une journée de périple pour les membres de la Fondation Paul DAROUX. Alexis DARBOUX et sa suite ont sillonné en effet monts et vallées, ruelles et sentiers de la commune de Djougou et de celles de la commune de Ouaté. Une pérégrination sur les traces de l’histoire. L’histoire des réalisations de feu Paul DARBOUX.
Dans une ambiance au goût particulier, tout commence à Yarakèou. Un village perdu entre les communes de Djougou, de Bassila et Ouaké, village enclavé, inaccessible. Ponts de franchissement, réseau téléphonique, tout manque. Mais n’empêche, les populations ont un amour fou pour leur village.
Dans ce point perdu du monde, deux choses résistent.
D’abord, les traces d’énormes réalisations infrastructurelles très anciennes : ponts et hangars. En plus du pont de la voie menant de Yarakèou à Kpoya, l’on dit que c’est dans la même année que les deux ont été réalisés. C’est Paul DARBOUX qui les a réalisés.
Si Paul DARBOUX est inconnu de la jeune génération, les personnes âgées sont nombreuses à témoigner sur le personnage. Un exercice auquel plusieurs notables, sages et têtes couronnées témoins de l’époque de feu Paul DARBOUX, ancien ministre du Bénin, vont s’adonner à qui mieux, mieux. De leur témoignage, il ressort un homme épris de développement qui a étendu sa vision de transformation du pays jusqu’aux confins de de la Donga, d’où les infrastructures aussi anciennes héritées de son volontarisme et de son engagement pour le développement intégral de notre pays.
Et c’est en triomphe qu’enfants, hommes, femmes et notables ont accueilli la délégation de la Fondation Paul DARBOUX. Un hommage en mémoire de l’amitié entre la citée de Yarakèou et le ministre Paul DARBOUX de son vivant. Tam-tams, chants et danses pour témoigner au fils Alexis DARBOUX, les bienfaits de son père.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.